Bonjour les KOPains
Comme beaucoup je suis adepte des réseaux sociaux, afin d’avoir quelques nouvelles de notre communauté radioamateur, mais plus je me promène devant mon écran et plus je suis atterré devant autant d’antagonisme.
La Rochefoucauld écrivait !
« Le vrai moyen d’être vraiment trompé, c’est de se croire plus fin que les autres. »
Cette phrase, pourtant ancienne, résonne aujourd’hui avec une troublante modernité, surtout lorsqu’on observe ce qui se dit et s’écrit sur les réseaux sociaux.
Sur ces espaces d’expression, on trouve toujours les mêmes profils
ceux qui ont un avis sur tous,
ceux qui recherchent la rivalité,
ceux qui prennent systématiquement le contre-pied,
ceux qui alimentent le chaos,
ceux qui renâclent en permanence,
et parfois même de véritables prédateurs du verbe, tapis derrière un clavier.
Le mal semble partout, jalousie, dénigrement, critiques stériles, rivalités sans objet, règlement de compte.
Il n’y a pourtant là rien dont on puisse être fier. Je suis persuadé que vous le connaissez ? Il a toujours quelque chose à dire, quelqu’un à corriger, à critiquer ou à juger. Un texte, une photo, une initiative, une parole… tout devient prétexte à commentaire, très souvent maladroit, parfois malveillant, rarement constructif.
À l’approche des fêtes, moments qui devraient inviter au recul, à la bienveillance et au partage, certains persistent à rabaisser, à commenter négativement, à pointer du doigt.
Comme si le silence, l’indifférence ou simplement le respect étaient devenus impossibles.
Et ce travers ne se limite pas aux réseaux sociaux.
Il suffit parfois d’écouter la bande des 40 mètres pour s’en rendre compte ! Beaucoup semblent avoir un avis sur tout. Mais est-ce vraiment penser ? Ou est-ce seulement réagir ?
Où sont passés le compromis, le sens des responsabilités, l’empathie ? Où est le dialogue sans jugement, l’échange sincère, l’écoute de l’autre ?
Pourquoi cette urgence à dénigrer plutôt qu’à comprendre, à opposer plutôt qu’à rassembler ?
La liberté d’expression est une richesse, mais elle n’exclut ni la retenue, ni le respect, ni la réflexion. Les mots laissent des traces, parfois bien plus durables qu’on ne l’imagine. Et derrière chaque message, chaque photo, chaque indicatif, il y a une personne.
Sachons utiliser la sémantique, tout est important avant que les mots deviennent des maux!
Alors oui, pour conclure avec une pointe d’humour salutaire dans notre époque, Coluche disait
« Il y en a qui ont des idées sur tout… mais ils ont surtout des idées. »
Peut-être qu’à défaut d’avoir toujours raison, il serait parfois plus sage d’avoir un peu d’humanité.
Un petit message pour avancer tous ensemble…
Merci
73 et Bizoux
Frank


