Bonjour Maurice
Je t’écris cette petite lettre, car cela fait quelques jours que je n’ai plus de tes nouvelles
J’ai appris que tu ne serais pas en pleine forme actuellement et malgré toute l’affection et l’attention que t’apporte tes enfants, petits-enfants, ta famille et tous tes amis, tu as décidé de déménager.
Je ne te cache pas que je suis dépité que tu t’en aille loin de tous les gens qui t’aime, mais je comprends parfaitement que tu sois pressé et que tu aies envie de retrouver Marie Claire et toute ta famille de ton extraordinaire arbre généalogique.
Puis, je suis sûr que Francis t’attend dans ton nouveau radio club avec Laurent ou tu vas faire de superbe contact en morse, Jean Michel sera là pour t’installer ta nouvelle antenne et je ressens déjà la chaleur de l’ampli qui ronronne, l’ordinateur est allumé avec wintest sur l’écran…. Tu es prêt pour ton prochain concours.
Depuis la nouvelle de ton départ, j’ai reçu des centaines de mails du monde entier, Europe, Amérique, Asie, Afrique, Océanie, tous sont unanime, ils vont tous regretter le passionné, l’humaniste, le cultivé qui sait transmettre son savoir, le grand télégraphiste bien sûr, mais surtout ta gentillesse.
Et tous tes KOPains de KOP vont regretter l’homme de dialogue, d’échange, le constructif, le fédérateur lors des concours….
Et moi mon Maurice, Cela fait plus de 15 ans que tu me supporte avec ta délicatesse et ton sourire jovial et communicatif, tu m’écoute toujours attentivement, quelquefois tu bougonne et tu me remets dans le droit chemin car tu as rarement tort.
Nous avons les mêmes passions et j’aime nos échanges, nos discutions, nos envies, nos projets… et lors de nos soirées épicuriennes nous refaisons le monde ou nous nous moquons gentiment de nos contradicteurs tout en buvant quelques verres de Chablis.
Ne dévoilons pas tout nos souvenirs et nos histoires…. De toutes façons ils ne comprendraient pas…
Mais depuis mardi dernier, je ne peux plus te voire comme avant, malgré cela je suis persuadé que nous resterons toujours des KOPains.
Je te demande juste de nous donner quelques nouvelles de temps en temps si tu n’es pas trop occupé.
Fais-nous un petit ‘’TIT TIT‘’ lors du prochain CQWW CW….
Répond à cette lettre quand tu veux, ne t’inquiète pas pour moi Maurice, quand je t’écris je me sens toujours mieux.
A j’ai oublié, comme promis lors de nos soirées… nous allons tous boire un verre de Bourgogne a ta santé.
Merci pour tout Mon Maurice, nous t’aimons.
